Blog du Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et d'ailleurs(RSPMSOA), créé en février 2009 à l'initiative de Solidarité Maroc 05, AZLS et Tlaxcala. Rejoignez-nous! Nous écrire: solidmarO5[at]gmail.com
DRLa secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard, a
rencontré, lundi à Madrid, le ministre espagnol des Affaires étrangères,
José Manuel Albares. La question du Sahara était inscrite au menu des
entretiens entre les deux parties. Mme. Callamard a demandé au
gouvernement espagnol de promouvoir «activement auprès des autorités
marocaines le respect des droits humains au Sahara occidental»,
rapportent des médias ibériques.
La secrétaire générale d'AI a également plaidé auprès du chef de la
diplomatie espagnole de contribuer à «l'abrogation des lois (marocaines,
ndlr) qui pénalisent les activités liées à l'exercice
pacifique du droit à la liberté d'expression, l'autorisation de
l'enregistrement des organisations indépendantes dans le registre
officiel et la fin de l'intimidation des militants et des défenseurs des
droits humains».
Agnès Callamard a demandé aussi au gouvernement espagnol de défendre
aux Nations unies l’élargissement du mandat de la MINURSO à la
surveillance des droits de l’Homme au Sahara.A Madrid, elle a par
ailleurs rencontré le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska,
et la ministre du Travail, Yolanda Diaz.
Ce
lundi 8 avril à 9h, une délégation d’Attac s’est rendue au ministère de
l’Économie et des Finances pour remettre à Bruno Le Maire un chèque de 60 milliards d’euros à l’ordre du Trésor public. Cette somme représente le montant qu’il serait possible de récupérer en appliquant six mesures pour mieux taxer les plus riches et les multinationales.
La
délégation n’a pas été reçue par le ministre, sans doute occupé à
planifier les prochaines coupes dans les budgets sociaux et
écologiques... Devant cette fin de non recevoir, Attac lance une grande pétition pour exiger la mise en application de ces six mesures concrètes pour financer les urgences écologiques et sociales.
Bruno
Le Maire et le gouvernement l’ont annoncé : ils souhaitent durcir leur
politique de rigueur pour le plus grand nombre alors même qu’ils se
refusent à taxer les ultra-riches et les superprofits.
Cette
politique injuste et injustifiée va aggraver les crises sociale et
climatique. Mais ce n’est pas une fatalité ! Attac propose six mesures pour dégager 60 milliards en imposant mieux les plus riches et les multinationales.
Une délégation d’Attac s’est rendue à Bercy
pour présenter ces propositions de bon sens. Mais Bruno Le Maire et le
gouvernement font la sourde oreille. Faisons entendre plus fort nos
exigences de justice fiscale !
Attac
lance une grande pétition, « 60 milliards en taxant les plus riches,
maintenant c’est possible ! », à signer sur le site d’Attac.
En
signant cette pétition, vous contribuez à mettre la pression sur Bruno
Le Maire et le gouvernement pour obtenir la mise en application
d’urgence de ces mesures !
Vous
pouvez également contribuer à cette campagne pour la justice fiscale en
diffusant autour de vous cette pétition auprès de vos familles, de vos
ami·es, de vos collègues, ainsi que les différents supports suivants sur
les places publiques, marchés et autres de lieux de vie ou de travail :
les visuels de la
campagne « Superprofits, ultra-riches, méga-injustices » : autocollants, affiches et billets tracts 60 milliards ;
le kit de campagne
avec les infos clés, des propositions d’action, des conseils de
communication ainsi que des ressources sur le fond pour préparer vos
actions.
Pour
permettre l’adoption de ces six mesures de justice fiscale, écologique
et sociale, et contre la politique d’austérité du gouvernement, l’heure
est à la mobilisation. Il est nécessaire d’organiser une pression
citoyenne au long cours par différentes formes de mobilisations et
d’initiatives à portées de toutes et de tous : actions de désobéissance
civile, pétitions, interpellations…
Aux
politiques injustes et injustifiée d’austérité budgétaire, nous
opposons l’impératif de justice fiscale. C’est à un véritable choix de
société que nous appelons !
L’équipe de campagne d’Attac
Vous
le savez, l’action d’Attac est financée à plus de 90 % par vos dons et
adhésions. Grâce à vos contributions et à votre engagement, nous
pourrons développer les actions d’Attac pour la justice fiscale, sociale
et écologique en toute indépendance. Si vous n’en avez pas les moyens,
vous pouvez aussi diffuser l’information sur notre campagne. Tous les
soutiens, petits et grands, comptent !
Les
adhésions et dons en ligne auprès d’Attac France sont déductibles de
vos impôts à hauteur de 66 % dans la limite de 20 % de vos revenus
imposables. Pourtant, Attac n’est pas une niche fiscale ! Notre
association est en effet reconnue d’utilité publique dans sa mission
d’éducation populaire.
La
dépense fiscale liée à cet abattement contribue à financer ces
activités d’éducation populaire, qui pourraient relever d’un service
public, à travers des réunions publiques dans toute la France, des
publications, des campagnes et des initiatives… notamment sur la
thématique de la justice fiscale.
Les agriculteurs
et agricultrices de ces 2 secteurs vous accueils sur
leurs fermes, engagés dans une démarche d’agriculture
durable, et désireux de présenter leur métier et de
transmettre leurs connaissances.
Au programme :
Dégustation de
produits locaux des fermes
Restauration :
crêpes, gaufres, cochons à la broche, barbecue
fermier… Pensez à réserver en avance !
Animations :
traites des vaches, visite de boulangerie, jeux de
reconnaissance des plantes, démonstration de chien de
troupeau, atelier sur la vie des ruches, présentation
de l’homéopathie vétérinaire…
En lien avec le
thème de De ferme en ferme cette année sur l’arbre et
la biodiversité : Conférence autour du bocage
champsaurin avec le Parc National des Ecrins. Places
limitées, sur réservation (20 personnes max), le
samedi et le dimanche à 10h30, à la ferme de Coste
Joffre
'jean-Claude Eyraud' via Groupe de débat des adhérents de Ensemble 05 @googlegroups.com
12 avr. 2024 17:59 (il y a 5 jours)
« Ce
qui nous semble incontrôlable, ce n’est pas la
dépense publique mais le transfert massif de la
solidarité nationale au profit des acteurs les
plus forts du système »
Face aux restrictions à venir des
crédits destinés aux plus vulnérables, un
collectif d’associations emmené par Pascale
Ribes, présidente d’APF France handicap,
demande au gouvernement, dans une tribune au
« Monde », de renforcer au contraire les
budgets de l’Etat consacrés à la protection
sociale.
Publié
le 11 avril 2024
Alors que le gouvernement vient d’annoncer 10
milliards d’euros d’économies supplémentaires dès
cette année sur le budget de l’Etat et jusqu’à 20
milliards d’euros qui devront être trouvés dans le
budget 2025, nos associations sonnent l’alarme
face à ces orientations qui mettent en danger
notre système social et, plus largement, l’avenir
de notre société.
En dépit des précautions du ministre de l’économie
indiquant que les Français seraient épargnés et
que l’effort ne concernerait que l’Etat, cette
nouvelle contraction annoncée du budget va toucher
significativement les personnes les plus
vulnérables qui n’ont pas d’autre choix que de
vivre des maigres revenus de leur travail ou des
transferts sociaux, mais aussi le fonctionnement
de nos services publics garants de la cohésion
sociale et du bien-vivre ensemble.
Ce mouvement, qui n’est que l’amorce d’autres
perspectives de restrictions budgétaires encore
plus massives dans les prochaines années, ne peut
nous laisser sans réaction. Au-delà de l’exercice
convenu d’une indignation attendue émanant de ceux
qui sont les porte-voix des plus fragilisés et
trop souvent renvoyés à leur humanité coupée des
contraintes économiques, nous voulons nourrir le
débat public et faire émerger d’autres constats
partagés susceptibles de peser sur les évolutions
en cours.
Nos associations sont ainsi particulièrement
préoccupées du démantèlement progressif des
dispositifs de protection sociale dans un contexte
d’apathie globale. La réforme annoncée de
l’allocation spécifique de solidarité (ASS) en est
l’illustration symbolique, tout comme la situation
sinistrée du secteur de l’aide à domicile qui met en
danger les personnes en situation de handicap et les
personnes âgées.
L’Etat-providence en grand danger
Nous sommes aussi inquiets de la stigmatisation
croissante de certaines personnes qui sont renvoyées
à la responsabilité individuelle de leur situation
défavorable, avec en particulier la figure
emblématique du chômeur qui n’en fait pas assez et
qui s’installerait durablement comme bénéficiaire de
l’assurance-chômage, devenant un coût insoutenable
pour la collectivité.
Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Hausse de
la précarité : « Le déploiement de la solidarité à
la source doit être accéléré en 2024 »
Nos associations dénoncent aussi la mécanique en
cours opposant des catégories de personnes entre
elles et organisant la concurrence des causes à
financer par l’argent public. Par exemple, les
personnes souffrant d’une affection de longue durée
(ALD) ou utilisant les transports médicalisés
seraient soupçonnées d’abuser de la générosité de
notre système de protection sociale.
L’Etat-providence, fondement de la société
d’après-guerre et du vivre-ensemble jusqu’à ce jour,
est en grand danger. La rhétorique de Bercy et de
son nouvel « Etat protecteur » ne fera qu’accroître
le risque de précarité et d’explosion sociale dans
un contexte économique de plus en plus difficile.
Conscientes des besoins massifs de financements pour
l’éducation et l’emploi, la santé et la solidarité,
l’adaptation au changement climatique ou encore la
dépendance, nos associations enjoignent au
gouvernement de poser les conditions d’un débat
parlementaire et citoyen sur le financement de la
dépense publique.
Une taxation exceptionnelle des
superprofits
Il n’est ainsi pas juste de faire uniquement reposer
l’effort collectif sur une contraction du budget de l’État et donc sur les acteurs et usagers des
services publics ou sur les personnes dépendant de
la dépense publique, quand il est par ailleurs
annoncé de manière ferme et définitive que toute
perspective de financement par l’impôt serait par
nature inenvisageable. La nation et la République
reposent sur l’idée d’un commun : comment faire
nation si le commun est effacé des politiques de la
nation qui abandonnent l’idée d’agir pour toutes et
tous ?
Plusieurs travaux récents, en particulier le rapport
Pisany-Ferri (2023) sur les incidences économiques
de l’action pour le climat ou encore le rapport de
l’ONG Oxfam intitulé « Multinationales et inégalités
multiples » (2024), ont enjoint au gouvernement de
répartir l’effort de financement par davantage de
justice fiscale. Il est pour le moins étonnant
qu’ils soient balayés sans même prendre la peine de
considérer l’exigence de justice sociale et de
redistribution de la richesse au bénéfice de toutes
et tous.
C’est pourquoi nos associations demandent au
gouvernement de cesser de stigmatiser les
populations les plus fragiles et d’opposer les
catégories entre elles ; de sanctuariser et
renforcer les budgets de l’Etat consacrés à la
protection sociale et trouver d’autres leviers
financiers, comme une taxation exceptionnelle des
superprofits des entreprises ; de mettre en débat au
Parlement et dans le cadre d’une conférence de
consensus dans les prochains mois la recherche de
financements pluriannuels assis sur une juste
contribution à l’effort et en particulier sur la
justice fiscale.
Ce qui nous semble devenir incontrôlable
aujourd’hui, ce n’est pas la dépense publique mais
bien le transfert massif de la solidarité nationale
au profit des acteurs les plus forts du système. Nos
associations appellent à un sursaut citoyen et
politique : retrouvons le sens du commun pour faire
société ! Il y va de notre avenir à toutes et tous.
Liste des cosignataires :
Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs
de la solidarité ;
Arnaud de Broca, président du Collectif handicaps ;
Daniel Goldberg, président de l’Union nationale
interfédérale des œuvres et organismes privés non
lucratifs sanitaires et sociaux ;
Noam Leandri, président du collectif Alerte ;
Gérard Raymond, président de France Assos Santé
Antoine Sueur, président d’Emmaüs France.
Selon
le ministère de la Santé contrôlé par le Hamas à
Gaza, au
moins 33
797 Palestiniens ont
été tués et 76 465 blessés depuis le début de la
guerre.
Israël-
USA : Après
que les États-Unis se soient surpassés pour aider
Israël à
intercepter avec succès l’attaque de l’Iran, le
président vise
maintenant les dirigeants israéliens pour éviter une
nouvelle
escalade qui pourrait conduire à une guerre totale
dans la région,
leur disant qu’ils devraient accepter cette victoire
et passer à
autre chose.
Plus
exactement, Ce
message a été explicitement relayé par Biden au
Premier ministre
Benjamin Netanyahu, ainsi que par le secrétaire à la
Défense Lloyd
Austin à son homologue israélien Yoav Gallant, à la
suite de la
réponse iranienne : C’était une victoire, prenez la
victoire,
démissionnez pendant que vous êtes devant.
Israël
– IranLa
« victoire défensive » d’Israël sur l’Iran doit être
assurée
par des moyens diplomatiques et toutes les parties
doivent s’efforcer
d’empêcher l’escalade, a déclaré la ministre
allemande des
Affaires étrangères, Annalena Baerbock. Le président
français
Macron a déclaré que la France ferait tout ce qui
est en son
pouvoir pour éviter une nouvelle escalade au
Moyen-Orient. Le
Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré
qu’il
s’entretiendrait bientôt avec le Premier ministre
Netanyahu sur la
manière d’empêcher l’escalade dans la région après
l’attaque
de l’Iran.
Le
ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré à
son
homologue britannique que Téhéran n’était pas
favorable à une
augmentation des tensions, mais qu’il réagirait
immédiatement
et avec plus de force qu’auparavant si Israël
ripostait.
OTAGES/CESSEZ-LE-FEU :
Le Hamas a envoyé aux médiateurs une proposition centrée
sur la
libération des otages après un cessez-le-feu de 41 jours,
ont
déclaré dimanche des sources palestiniennes et arabes
proches des
négociations.
Le
plan proposé comprend trois étapes au cours
desquelles tous les
otages seront rapatriés et le siège
de la bande de Gaza sera
levé, ont ajouté les sources.
Selon
le plan, la première étape durera six semaines, au
cours de
laquelle les Forces de défense israéliennes
cesseront les
hostilités, se retireront
du centre urbainvers
le périmètre de la bande de Gaza et permettront aux
Gazaouis
déplacés de retourner dans le nord. Dans le même
temps, le Hamas
recherchera tous les otages et recueillera des
informations à leur
sujet.
Dans
un deuxième temps, les échanges
de prisonniersne
commenceront qu’après le retrait de Tsahal en
territoire
israélien. Pour chaque femme civile, personne âgée
et blessée
libérée de Gaza, 30 prisonniers palestiniens seront
libérés, et
pour chaque femme soldat israélienne, 50 prisonniers
seront libérés
– dont 30 purgent des peines de prison à vie. En
outre, les
sanctions imposées aux prisonniers
palestiniens dansles
prisons israéliennes seront levées.
Les
soldats de Tsahal capturés, les hommes en âge d’être
enrôlés
et les corps seront libérés lors de la troisième
étape, qui verra
la levée du siège et le début de la reconstruction
dans la bande
de Gaza.
GAZA :
L’entrée
d’aide humanitaire à Gaza en provenance d’Israël
aconsidérablement
augmentéces
derniers jours, a déclaré le porte-parole du Conseil
de sécurité
nationale des États-Unis, John Kirby, ajoutant que
les États-Unis
avaient besoin de voir cette aide se maintenir.
Le
ministre israélien de la Culture, Miki Zohar, a
déclaré que la
raison pour laquelle l’armée israélienne a réduit
l’intensité
de ses opérations militaires à Gaza est qu’Israël
veut
parvenir à un accord pour libérer les otages.
Solidarité Maroc, Réseau de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara occidental et d'ailleurs(RSPMSOA) solidmar05[at]gmail.com 17 rue Jean Eymar 05000 Gap France